2023-06-21 10:28:19
2023-06-24 10:06:46
Face au dérèglement climatique qui s’accélère, plusieurs voies de recherche agronomique se présentent aux semeurs de céréales à paille.
-Adaptation des pratiques Elles sont le thème de nombreux rapports et colloques, mais ont encore du mal à dépasser le stade des généralités et de l'expérimentation. Les cultures fourragères et les cultures spécialisées sont pour le moment plus affectées que les céréales. Les prévisionnistes tablent cependant sur une stagnation des rendements d'ici à 2050, du moins dans le cadre du scénario à + 1,5 degré. Au niveau mondial, une perte de 5 % de rendement due à l'augmentation des températures est aussi avancée. Adaptation du vivant Durant la dernière décennie, les chercheurs ne sont pas restés inactifs. Les projets européens BreedWheat et HeatWheat ont permis de mieux connaître le génome du blé. « Il est composé d'environ 107 000 gènes dans le cas de la variété asiatique de blé tendre de printemps que nous avions pris comme référence », rappelle Jacques Le Gouis, coordinateur du projet BreedWheat et chercheur INRAE à Clermont-Ferrand. Depuis, une vingtaine d'autres variétés auraient été séquencées de par le monde. Les chercheurs et sélectionneurs ont une meilleure connaissance de la carte génétique du blé et disposent de modèles prédictifs de réponses génétiques. Pour autant, ils n'ont pas encore réussi à faire apparaître de nouvelles variétés résistantes à la sécheresse. . Ceci au moins pour deux raisons. - Premièrement, la résistance à la sécheresse est très difficile à mesurer sur des microparcelles d'essai. En clair, le caractère génétique se refuse à l'évaluation du sacro-saint modèle de la VATE (Valeur agronomique technologique et environnementale), indispensable pour une admission au sein du Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France. - Deuxièmement, les sécheresses ne se valent pas toutes. Il y a les courtes et les longues, les précoces et les tardives qui, selon les scénarios, affectent les cultures à des stades végétatifs différents, semis, tallage, remplissage... Il faudra encore du temps pour que les scénarios climatiques se décantent et que les risques agronomiques se précisent. Dans ce tableau d'une incroyable complexité, le principe « du faire confiance à la nature » n'apparaît pas dénué de fondement ni philosophique ni scientifique. La stratégie de l'acclimatation des semences de ferme aux conditions locales, comme aussi les pratiques des cultures en mélanges variétaux, voit leur pertinence confortée. Face à la montée des incertitudes, c'est un pari qui ne semble pas plus risqué qu'un autre, notamment celui du génie génétique, des OGM ou des hybrides. Il a au moins un avantage pour les producteurs de céréales, celui de sécuriser et de perpétuer leur droit à ressemer leur récolte.
François Delaunay
2023-06-24 12:58:32
Confrontés aux impasses agronomiques, les scientifiques cherchent l’avenir de l’agriculture dans son passé. Notamment à partir des variétés conservées dans les Centres de ressources biologiques qui, comme le CRBA de Lyon ou celui de l'INRAE à Clermont-Ferrand, ouvrent leurs portes aux chercheurs comme aussi aux agriculteurs soucieux de s'engager dans de nouvelles expériences de sélection.
« Depuis les années 1950, nous avons perdu près de 80 % de la biodiversité cultivée, rappelle Stéphanie Novak, cofondatrice avec Stéphane Crozat du Centre de ressources de botanique appliquée. Si l’on veut trouver des variétés résistantes dotées de véritables qualités nutritionnelles, qui nécessitent moins d’intrants et s’adaptent aux particularités de leur environnement, nous sommes convaincus qu’il faut se tourner vers la biodiversité génétique. » Pour ce faire, le CRBA a mis en place, dès 2014, un partenariat avec l’Institut Vavilov de Saint-Pétersbourg, créé en 1967 par le célèbre botaniste russe visionnaire Nikolaï Vavilov, qui voulait préserver l’humanité de la famine grâce à la biodiversité…. Depuis, la plus ancienne banque de semences du monde a déjà restitué plusieurs centaines de variétés aux équipes du CRBA, qui les ont ensuite testées dans leur « station expérimentale Vavilov », la première créée en dehors de Russie puis mises en culture dans la ferme Melchior attenante pour étudier leurs rendements, aux côtés d’autres variétés venues du Caucase ou du Daghestan, en cours de réintroduction. À la fin du parcours, les graines des meilleures variétés sont ensuite distribuées gratuitement aux agriculteurs locaux… Plus les agriculteurs seront nombreux à adhérer à cette logique, plus vite nous pourrons inventer l’agriculture de demain… », estime Stéphanie Novak.
Sonia Buchard
2023-06-24 12:58:06
Travaux en cours. Les fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase (SDHI) empêchent le développement de champignons et moisissures affectant les cultures par le blocage d’une enzyme impliquée dans la respiration cellulaire, la succinate déshydrogénase (SDH). En avril 2018, plusieurs scientifiques alertaient sur des risques potentiels de ces substances pour la santé humaine. Depuis, l'Anses a lancé plusieurs travaux sur cette question.
Le 14 janvier 2019, l’Anses publiait un avis relatif à l’évaluation du signal concernant la toxicité des fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase (SDHI). À partir de l’examen de l’ensemble des données scientifiques actuellement disponibles, réalisé par un groupe d’experts indépendants, l’Agence concluait à l’absence d’alerte sanitaire pouvant conduire au retrait des autorisations de mise sur le marché de ces fongicides. Elle lançait cependant un appel à la vigilance au niveau européen et international et soulignait la nécessité de renforcer la recherche sur de potentiels effets toxicologiques chez l’homme. Aujourd’hui, le traitement de ce signal concernant les fongicides SDHI se poursuit dans plusieurs directions : le lancement d'expertises collectives, la définition et le financement de travaux de recherche spécifiques, la détection d’éventuels effets sanitaires pouvant être observés sur le terrain via les dispositifs de surveillance existants et les échanges avec les organismes de recherche et les agences sanitaires chargées de l’évaluation de ces substances, notamment l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Fin 2019, l’Anses s’est à nouveau saisie de la question des SDHI et mobilise ses collectifs d’experts dans l’objectif de passer en revue les données de la littérature les plus récentes et d’en tirer d’éventuels enseignements nouveaux par rapport à l’expertise menée en 2018. Les premiers résultats des travaux engagés en 2019 seront publiés prochainement. Dans l’optique d’approfondir le traitement du signal, l’Anses a identifié plusieurs projets de recherche répondant aux recommandations d’amélioration des connaissances émises il y a quatre ans par le groupe d’experts indépendants. 150 000 euros investis dans la recherche L’Anses finance, à hauteur de près de 450 000 euros, des travaux d’exploration des données du registre national du paragangliome héréditaire lié à une mutation de l’un des gènes SDH, pour préciser l’évolution de l’incidence de ce type de pathologies et réaliser une étude cas témoin à partir du registre national. Deux autres projets de recherche sont en cours, financés par le plan Écophyto et le Programme national de recherche environnement-santé-travail de l’Anses pour un montant d’environ 600 000 euros, afin d’approfondir au plan toxicologique et mécanistique les modalités d’action des fongicides SDHI. L’Anses avait également saisi l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) afin que la question des effets des SDHI sur la santé soit prise en compte dans le cadre de l’expertise collective actualisant les connaissances des effets sanitaires liés aux pesticides, qui a été publiée en juin 2021. Cette actualisation a tenu compte des publications scientifiques récentes, dont l’article publié le 7 novembre 2019 dans la revue scientifique Plos One évoquant la toxicité de fongicides SDHI sur des cellules cultivées in vitro. Par ailleurs, l’Anses approfondit continuellement ses méthodes d’évaluation des risques liés aux usages des produits phytopharmaceutiques. En sus des travaux en cours, elle s’est autosaisie en 2019 de la question des expositions cumulées aux différents SDHI via l’alimentation et publiera son rapport prochainement. Par ailleurs, l’Agence reste vigilante à tout effet indésirable sur la santé humaine et poursuit la collecte de données de terrain via son Programme de phytopharmacovigilance (PPV) pluriannuel, déployé à l’échelle nationale. Des études, en cours et à venir, sur la surveillance de la contamination de l’air ambiant, du sol et de l’alimentation par les pesticides prennent en compte l’étude des SDHI. Des approbations régulièrement réexaminées Comme pour tous les produits phytopharmaceutiques, l’évaluation des substances actives est menée au niveau européen sous l’égide de l’Efsa et de l’Agence européenne des produits chimiques (Echa). Les produits commerciaux qui les contiennent font quant à eux l’objet d’une évaluation par les États membres qui est spécifique à chaque usage, en vue de l’autorisation de mise sur le marché. Les approbations des substances actives et les autorisations de mise sur le marché sont régulièrement réexaminées au regard de l’évolution des connaissances disponibles. Dès 2018, l’Anses avait informé les autorités européennes, les États membres et ses homologues nord-américains du signal concernant les fongicides SDHI et de son autosaisine sur le sujet. Début 2019, l’Anses a transmis ses conclusions à l’Efsa, à l’Echa et aux États membres afin qu’ils en prennent connaissance et se montrent attentifs à toute nouvelle donnée lors des processus d’évaluation et de réévaluation en cours concernant notamment le boscalid, la substance active de la famille des SDHI la plus utilisée. À ce jour, aucun nouvel élément n’est venu confirmer l’existence d’une alerte sanitaire qui conduirait au retrait des autorisations de mise sur le marché en vigueur, conformément aux règlements nationaux et européens relatifs aux produits phytopharmaceutiques.
Jérémy QUENTIN
2023-06-27 08:07:20
18 matières actives autorisées par l'EFSA, l'autorité européenne de la sécurité des aliments. 51 produits autorisés en France par l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) réglementant ; 165 usages , c'est-à-dire applications sur cultures. 24 firmes détentrices de AMM (Autorisation de mise sur le marché) délivrées par l'ANSES. Dans le système réglementaire de l’UE, la preuve doit être faite de l'innocuité de chaque substance active pour la santé humaine, la santé animale et l'environnement. L'EFSA est également responsable de l'évaluation des limites maximales de résidus de pesticides (LMR) autorisées dans les produits d'origine végétale ou animale commercialisés dans l'UE.
2023-06-24 10:08:47
La pratique se diffuse
La dernière enquête professionnelle du Staff confirme la progression de la pratique de la culture en mélange. Un quart des clients des trieurs sèment plusieurs variétés de blé dans une même parcelle. Pratique millénaire, attestée par les archéologues et les historiens de l'Antiquité, la culture en mélange était la règle jusqu'à l'avènement des cultures en monovariété imposées par les politiques agricoles d'après-guerre parce que plus « simples » à contrôler et à classer. Aujourd'hui, des équipes scientifiques ont repris de l'autonomie et démontrent que non seulement les cultures en mélange font jeu égal avec les cultures en monovariété mais qu'elles développent d'autres avantages agronomiques, dont une meilleure résilience aux maladies et aux aléas climatiques. Les agriculteurs, quant à eux, visent comme objectifs premiers : la sécurisation de la production, la réduction des coûts phytosanitaires et la simplification du travail, bien avant l'augmentation du rendement.
2023-06-27 08:08:26
Après des années de discussions, le Staff a intégré la filière professionnelle semence et est aujourd'hui membre de Semae, pour revendiquer la légitimité de la semence de ferme et obtenir une place à part entière au sein de la filière. Au bilan de cette première année, le Staff peut inscrire l'aide apportée par Semae à la valorisation des métiers de la semence de ferme et à la formation des conducteurs de stations de semences mobiles. Le Staff est aujourd'hui associé aux débats à commencer par le financement de la recherche variétale. La logique du « toujours plus de rendement », qui a prévalu durant des décennies, s'affronte aujourd'hui au réchauffement climatique. Les attentes de demain ne seront de toute évidence pas les mêmes que celles d'hier. Les trieurs entendent participer à la réorientation des objectifs de la recherche et garantir la pluralité du marché. Ils n'accepteront pas de brader la liberté de semer pour quelques hypothétiques quintaux de plus.
2023-06-24 11:10:01
Le Staff a 25 ans... mais bientôt 35 ans d'expérience.
Si les statuts juridiques ont été déposés en 1998, le mouvement a été enclenché bien avant, pour faire front à la tentative d'interdiction du triage à façon du 4 juillet 1989. Une décision ministérielle qui provoqua une levée de boucliers immédiate. Dès le mois d'août, des manifestations sont organisées et le 9 août les trieurs entrent en illégalité (en désobéissance civile, dirait-on aujourd'hui). Les agriculteurs s'engagent publiquement à protéger les trieurs contre les agents du GNIS, déjà lancés à leurs trousses pour distribuer PV d'infraction et lourdes amendes. Dès novembre 1989, la résistance s'engage sur le front juridique en direction du Conseil d'État et aussi vers les instances Internationales, l'UPOV (Union internationale pour la protection des obtentions végétales) à Genève et la Commission européenne à Bruxelles. Après une longue épreuve de force, la liberté de semer sa récolte est confirmée au niveau mondial et européen. En France il faudra encore plus de 15 ans pour que la semence de ferme sorte de l'incertitude et soit clairement légalisée en 2011. Entre-temps, l'État aura été débouté par le Conseil d'État et le ministère condamné à rembourser les trieurs. Depuis, la bataille pour une semence libre et indépendante se poursuit sous d'autres formes. Trieurs et agriculteurs maintiennent la vigilance.
2023-06-24 11:12:04
2023-06-24 10:16:37
Saint-Aubin-de-Bonneval (61), le 17 octobre 2022
Une fois par an, le Syndicat des Trieurs à Façon de France (Staff) organise une journée technique. La session 2022 s’est déroulée en Normandie et était consacrée aux semences biologiques. Les prestataires répondent à une grande partie des demandes.
Le 17 octobre dernier, Isabelle et Nicolas Perier, polyculteurs-éleveurs biologiques à Saint-Aubin-de-Bonneval, dans l’Orne, ont accueilli la journée technique annuelle du Syndicat des Trieurs à Façon de France (Staff). Sylvain Ducroquet, président de l’entité, a ouvert la rencontre : « Les agriculteurs conventionnels veulent moins de chimie. Et ceux qui sont en bio ou en agriculture de conservation des sols ont des pratiques différentes. Nous amenons un outil industriel à la ferme. Nous sommes passés du nettoyeur-séparateur au triage alvéolaire puis à la colonne densimétrique et, dans certains cas, au trieur optique (2 machines en France, NDLR). Les semences coûtent cher. Avec celles de ferme, les agriculteurs valorisent leur production. Nous les accompagnons avec des machines de plus en plus perfectionnées. La séparation des espèces, le calibrage et le nettoyage des grains varient selon les fermes. Nous répondons à une grande partie des demandes. » Une conversion entamée en 2015 Sur 90 ha, dont 80 ha d’herbe et 10 ha de céréales, Isabelle et Nicolas Perier élèvent 100 bovins et 20 porcs. Destinée à l’alimentation de ces derniers, la production de céréales représente 500 quintaux, dont 20 quintaux de semences. Le triage concerne deux mélanges : blé-féverole et triticale-seigle-féverole. Les exploitants achètent également un quintal de semences certifiées chaque année. Installés depuis 2002, ils ont démarré leur conversion biologique en 2015. Ils témoignent : « Nous avons des convictions écologiques et nous souhaitons être autonomes sur le plan agronomique et pour l’alimentation des animaux. Lorsque nous étions en conventionnel, nous utilisions déjà des semences de ferme. Par conséquent, nous recourions au triage. En bio, la récolte doit être propre. Or conserver une bonne qualité de céréales pour leur transformation en aliments porcins s’avère compliqué. Nous faisons donc appel à l’entreprise Leb½uf, basée à La Caine, dans le Calvados. » Pour le triage, le couple travaille avec la SCS Semences, implantée à Bourguébus, dans le Calvados. Un travail sur mesure La SCS Semences a démarré en 2019 avec un trieur-plan. Les années suivantes, elle s’est équipée d’un trieur rotatif et d’un système alvéolaire. Le prestataire trie du blé, du triticale, de l’avoine et des mélanges. « Je m’adapte à chaque client », explique Maxime Suard, salarié de l’entreprise. Les rendements sont de 6 t/h en blé et de 4,5 t/h pour les mélanges. Entrepreneur normand, Wilfried Lecarpentier trie annuellement 30 000 q de semences, dont 10 % en bio. Il commente : « Nous avons deux ou trois années pour nous adapter à ce nouveau marché. En conventionnel, la machine est réglée une fois pour toutes. En bio, nous nous travaillons sur mesure. Un industriel produisant des semences certifiées ne peut pas se positionner sur des petits lots. La prestation coûte plus cher car les réglages prennent du temps. » Blé : un taux de protéines de 12,5 % Benoît Coiffier, conseiller grandes cultures à Bio en Normandie, déclare : « Le cahier des charges de l’agriculture biologique interdit les engrais et les phytosanitaires de synthèse. Le Nutriseed, qui développe le système racinaire, et le Copseed, pour lutter contre la carie du blé, figurent néanmoins parmi les produits autorisés. Les variétés cultivées sont tolérantes aux maladies (fusariose, septoriose, etc. ) et ne sont pas sujettes aux insectes. En revanche, demeure la problématique des adventices. La réponse passe par l’intégration de légumineuses en association ou dans la rotation. Ainsi, associer du blé avec de la féverole permet d’obtenir un taux de protéines de 12,5 % et de restituer de l’azote pour la culture suivante. Associer les cultures couvre également les sols et limite le salissement des parcelles. Par ailleurs, le triage permet de sécuriser les stocks, de gérer les rations des porcs en sachant ce qu’on donne, d’où une économie de soja, et de semer des grains propres. »
Olivier Joly
2023-06-24 11:22:10
La France compte une centaine de trieurs indépendants, dont 40 % adhèrent au Staff. Les semences de ferme représentent 60 % des assolements. Le secteur verse chaque année entre 15 et 20 millions d’euros pour financer la recherche.
O.J
2023-06-22 09:45:48
Saint-Aubin-de-Bonneval, dans l’Orne.
Maurice Lecarpentier, tieur à la retraite, Wilfried Lecarpentier, trieur normand, salarié, Benoît Coiffier, conseiller technique grandes cultures Association Bio en Normandie, Nicolas Perier, polyculteurs-éleveurs biologiques à Saint-Aubin-de-Bonneval, Maxime Suard, maître trieur de la SCS Hoste de Bourguébus (14), Sylvain Ducroquet, président du Staff, trieur du Pas-de-Calais.
Olivier Joly
2023-06-22 09:45:59
Le maître trieur de la SCS Semences, explique son travail.
Olivier Joly
2023-06-22 09:46:12
« Nous accompagnons nos clients avec des machines de plus en plus perfectionnées. »
Olivier Joly
2023-06-22 09:46:24
« Le bio représente un nouveau marché et nous avons deux ou trois années pour nous y adapter. »
Olivier Joly / Gilles Hardy
2023-06-22 09:46:35
2020-12-18 15:45:29
L'augmentation qui cache le repli des grandes cultures d'hiver Sans surprise, le ministère de l'Agriculture annonce dans le numéro d'Agreste Conjoncture du 1er décembre 2020 une nette augmentation de 11 % des semis des cultures hivernales. Le blé tendre d'hiver gagne, à lui seul, 521 000 ha. Un bond qui n'est toutefois que le rattrapage des semis impossibles de 2019. La carte des semis supplémentaires de 2021 est, à quelques détails près, le négatif parfait de la carte des semis perdus de 2020. (voir notre Dossier précédent) On pourra toutefois noter que les agriculteurs ont misé plus fortement sur le blé tendre cette année, puisqu'il occupe 62 % de la sole des cultures d'hiver, contre 60 % en moyenne durant les 5 années précédentes. Deuxième phénomène marquant de la saison concerne le colza. L'augmentation de 1 % par rapport à l'an passé n'est qu'un trompe-l'oeil il, puisque les surfaces de colza d'hiver accusent un repli de -17 % par rapport à la moyenne quinquennale. En 2021, ils ne représentent plus que 14,71 % de la sole hivernale, contre 16,7 % durant la période 2016-2019. Un repli de 231 000 ha qui ramène la sole du colza d'hiver à un niveau comparable à celui du début des années 2000. Aussi spectaculaire soit-il, ce recul du colza masque un repli plus général des grandes cultures hivernales. Les semis hivernaux 2021 totalisent 481 000 ha de moins que la moyenne quinquennale (2016-2020). Ce recul de la moisson amorcé après 2016 n'est toutefois pas uniforme. En 2021, la moisson sera en progression en Bretagne et dans la région Centre-Val-de-Loire. Recul des surfaces 2021 par rapport à la moyenne quinquennale Blé tendre - 92 000 ha Blé dur - 73 000 ha Orge d'hiver - 77 000 ha Triticale - 8 000 ha Colza - 231 000 ha Sans surprise, le ministère de l'Agriculture annonce dans le numéro d'Agreste Conjoncture du 1er décembre 2020 une nette augmentation de + 11 % des semis des cultures hivernales. Le blé tendre d'hiver gagne, à lui seul, 521 000 ha. Un bond qui n'est toutefois que le rattrapage des semis impossibles de 2019. La carte des semis supplémentaire de 2021 est, à quelques détails près, le négatif parfait de la carte des semis perdus de 2020. (voir notre Dossier précédent) On pourra toutefois noter que les agriculteurs ont misé plus fortement sur le blé tendre cette année, puisqu'il occupe 62 % de la sole des cultures d'hiver, contre 60 % en moyenne durant les 5 années précédentes. L'autre phénomène marquant de la saison concerne le colza. L'augmentation de 1 % par rapport à l'an passé n'est qu'un trompe-l’½il, puisque les surfaces de colza d'hiver accusent un repli de -17 % par rapport à la moyenne quinquennale. En 2021, ils ne représentent plus que 14,71 % de la sole hivernale, contre 16,7 % durant la période 2016-2019. Un repli de 231 000 ha qui ramène la sole du colza d'hiver à un niveau comparable à celui du début des années 2000. Aussi spectaculaire soit-il, ce recul du colza masque un repli plus général des grandes cultures hivernales. Les semis hivernaux 2021 totalisent 481 000 ha de moins que la moyenne quinquennale (2016-2020). Ce recul de la moisson amorcé après 2016 n'est toutefois pas généralisé. En 2021, la moisson sera en progression en Bretagne et dans la région Centre-Val-de-Loire. Recul des surfaces 2021 par rapport à la moyenne quinquennale Blé tendre - 92 000 ha Blé dur - 73 000 ha Orge d'hiver - 77 000 ha Triticale - 8 000 ha Colza - 231 000 ha
2021-01-13 14:55:49
Évolution en hectare par rapport à 2020
Département | différence ha | |||
02 - Aisne | 11 700 | |||
60 - Oise | 11 500 | |||
80 - Somme | 7 100 | |||
59 - Nord | 9 500 | |||
62 - Pas-de-Calais | 11 100 | |||
77 - Seine-et-Marne | 7 980 | |||
78 - Yvelines | 1 495 | |||
91 - Essonne | 2 645 | |||
92 - Hauts-de-Seine | 0 | |||
93 - Seine-Saint-Denis | 15 | |||
94 - Val-de-Marne | 30 | |||
95 - Val-d'Oise | 1 060 | |||
27 - Eure | 12 070 | |||
76 - Seine-Maritime | 8 730 | |||
22 - Côtes-d'Armor | 13 890 | |||
29 - Finistère | 5 330 | |||
35 - Ille-et-Vilaine | 21 100 | |||
56 - Morbihan | 11 380 | |||
14 - Calvados | 11 940 | |||
50 - Manche | 7 820 | |||
61 - Orne | 15 960 | |||
18 - Cher | 8 800 | |||
28 - Eure-et-Loir | 9 970 | |||
36 - Indre | 8 000 | |||
37 - Indre-et-Loire | 10 025 | |||
41 - Loir-et-Cher | 6 590 | |||
45 - Loiret | 8 140 | |||
44 - Loire-Atlantique | 13 970 | |||
49 - Maine-et-Loire | 10 090 | |||
53 - Mayenne | 10 020 | |||
72 - Sarthe | 16 790 | |||
85 - Vendée | 8 290 | |||
16 - Charente | 13 415 | |||
17 - Charente-Maritime | 26 150 | |||
79 - Deux-Sèvres | 22 400 | |||
86 - Vienne | 29 930 | |||
08 - Ardennes | 0 | |||
10 - Aube | 0 | |||
51 - Marne | 0 | |||
52 - Haute-Marne | 0 | |||
21 - Côte-d'Or | 10 600 | |||
58 - Nièvre | 7 160 | |||
71 - Saône-et-Loire | 3 045 | |||
89 - Yonne | 19 800 | |||
67 - Bas-Rhin | 0 | |||
68 - Haut-Rhin | 0 | |||
54 - Meurthe-et-Moselle | 0 | |||
55 - Meuse | 0 | |||
57 - Moselle | 0 | |||
88 - Vosges | 0 | |||
25 - Doubs | 640 | |||
39 - Jura | 2 410 | |||
70 - Haute-Saône | 1 570 | |||
90 - Territoire de Belfort | 250 | |||
03 - Allier | 1 100 | |||
15 - Cantal | 200 | |||
43 - Haute-Loire | 500 | |||
63 - Puy-de-Dôme | 1 100 | |||
19 - Corrèze | 600 | |||
23 - Creuse | 800 | |||
87 - Haute-Vienne | 2 100 | |||
24 - Dordogne | 8 304 | |||
33 - Gironde | 3 090 | |||
40 - Landes | 1 819 | |||
47 - Lot-et-Garonne | 18 060 | |||
64 - Pyrénées-Atlantiques | 2 620 | |||
09 - Ariège | 885 | |||
12 - Aveyron | -50 | |||
31 - Haute-Garonne | 7 360 | |||
32 - Gers | 22 000 | |||
46 - Lot | 2 400 | |||
65 - Hautes-Pyrénées | 1 800 | |||
81 - Tarn | 5 600 | |||
82 - Tarn-et-Garonne | 13 400 | |||
01 - Ain | 3 340 | |||
07 - Ardèche | 160 | |||
26 - Drôme | 850 | |||
38 - Isère | 2 170 | |||
42 - Loire | 340 | |||
69 - Rhône | 770 | |||
73 - Savoie | 40 | |||
74 - Haute-Savoie | 330 | |||
04 - Alpes-de-Haute-Provence | -280 | |||
05 - Hautes-Alpes | -330 | |||
06 - Alpes-Maritimes | 1 | |||
13 - Bouches-du-Rhône | 250 | |||
83 - Var | -66 | |||
84 - Vaucluse | 140 | |||
11 - Aude | 0 | |||
30 - Gard | -100 | |||
34 - Hérault | -500 | |||
48 - Lozère | 0 | |||
66 - Pyrénées-Orientales | 30 | |||
2A - Corse-du-Sud | 0 | |||
2B - Haute-Corse | 0 | |||
02 - Aisne | ||||
DFI-presse - Atlas GéoAgri
Source : Agreste Grandes Cultures décembre 2020
2020-12-18 15:45:48
Différence en hectare par rapport à la moyenne quinquennale
Département | ha | % | ||
02 - Aisne | -6 440 | -12,74 | ||
60 - Oise | -5 146 | -12,30 | ||
80 - Somme | -1 888 | -5,96 | ||
59 - Nord | -1 501 | -14,71 | ||
62 - Pas-de-Calais | -668 | -4,01 | ||
77 - Seine-et-Marne | -14 287 | -37,79 | ||
78 - Yvelines | -1 808 | -13,13 | ||
91 - Essonne | -1 059 | -10,08 | ||
92 - Hauts-de-Seine | 0 | |||
93 - Seine-Saint-Denis | -17 | -15,18 | ||
94 - Val-de-Marne | -18 | -23,08 | ||
95 - Val-d'Oise | -984 | -15,20 | ||
27 - Eure | -354 | -0,66 | ||
76 - Seine-Maritime | 691 | 2,78 | ||
22 - Côtes-d'Armor | 716 | 4,27 | ||
29 - Finistère | 308 | 3,76 | ||
35 - Ille-et-Vilaine | 30 | 0,24 | ||
56 - Morbihan | 162 | 1,37 | ||
14 - Calvados | -286 | -1,25 | ||
50 - Manche | -176 | -5,72 | ||
61 - Orne | 776 | 3,13 | ||
18 - Cher | -19 584 | -62,01 | ||
28 - Eure-et-Loir | 2 059 | 2,45 | ||
36 - Indre | -14 969 | -44,07 | ||
37 - Indre-et-Loire | -10 406 | -29,39 | ||
41 - Loir-et-Cher | -2 700 | -6,32 | ||
45 - Loiret | -5 219 | -17,27 | ||
44 - Loire-Atlantique | -1 971 | -18,94 | ||
49 - Maine-et-Loire | -1 972 | -12,56 | ||
53 - Mayenne | 396 | 2,75 | ||
72 - Sarthe | -2 224 | -8,33 | ||
85 - Vendée | 137 | 1,38 | ||
16 - Charente | -901 | -7,57 | ||
17 - Charente-Maritime | -264 | -1,53 | ||
79 - Deux-Sèvres | -830 | -3,34 | ||
86 - Vienne | -6 439 | -15,17 | ||
08 - Ardennes | -1 756 | -8,89 | ||
10 - Aube | -13 178 | -32,00 | ||
51 - Marne | -5 880 | -8,66 | ||
52 - Haute-Marne | -13 024 | -36,15 | ||
21 - Côte-d'Or | -19 418 | -41,73 | ||
58 - Nièvre | -16 023 | -90,56 | ||
71 - Saône-et-Loire | 2 333 | 18,49 | ||
89 - Yonne | -31 418 | -67,76 | ||
67 - Bas-Rhin | 724 | 22,10 | ||
68 - Haut-Rhin | 507 | 20,75 | ||
54 - Meurthe-et-Moselle | -3 209 | -11,79 | ||
55 - Meuse | -1 242 | -3,16 | ||
57 - Moselle | -1 773 | -5,67 | ||
88 - Vosges | -2 562 | -36,28 | ||
25 - Doubs | -382 | -16,75 | ||
39 - Jura | -1 538 | -26,34 | ||
70 - Haute-Saône | -6 216 | -32,35 | ||
90 - Territoire de Belfort | -91 | -10,21 | ||
03 - Allier | -6 770 | -62,86 | ||
15 - Cantal | -8 | -28,57 | ||
43 - Haute-Loire | -258 | -34,04 | ||
63 - Puy-de-Dôme | -1 012 | -38,02 | ||
19 - Corrèze | 17 | 7,11 | ||
23 - Creuse | -153 | -9,26 | ||
87 - Haute-Vienne | -118 | -7,29 | ||
24 - Dordogne | -836 | -21,80 | ||
33 - Gironde | -54 | -6,35 | ||
40 - Landes | -244 | -10,87 | ||
47 - Lot-et-Garonne | -1 002 | -16,70 | ||
64 - Pyrénées-Atlantiques | -69 | -2,41 | ||
09 - Ariège | -254 | -18,09 | ||
12 - Aveyron | -399 | -24,20 | ||
31 - Haute-Garonne | -1 211 | -10,80 | ||
32 - Gers | -1 716 | -14,65 | ||
46 - Lot | -224 | -35,90 | ||
65 - Hautes-Pyrénées | -96 | -8,76 | ||
81 - Tarn | -1 255 | -20,06 | ||
82 - Tarn-et-Garonne | -2 170 | -41,97 | ||
01 - Ain | 763 | 9,73 | ||
07 - Ardèche | -20 | -8,62 | ||
26 - Drôme | -1 340 | -48,91 | ||
38 - Isère | -822 | -9,71 | ||
42 - Loire | -34 | -10,13 | ||
69 - Rhône | -148 | -5,60 | ||
73 - Savoie | 2 | 2,46 | ||
74 - Haute-Savoie | -168 | -37,53 | ||
04 - Alpes-de-Haute-Provence | -506 | -60,37 | ||
05 - Hautes-Alpes | -58 | -74,49 | ||
06 - Alpes-Maritimes | 0 | |||
13 - Bouches-du-Rhône | -96 | -27,99 | ||
83 - Var | -40 | -31,22 | ||
84 - Vaucluse | -39 | -17,18 | ||
11 - Aude | 183 | 9,07 | ||
30 - Gard | -134 | -30,88 | ||
34 - Hérault | -59 | -28,23 | ||
48 - Lozère | -14 | -58,33 | ||
66 - Pyrénées-Orientales | 0 | |||
2A - Corse-du-Sud | 0 | |||
2B - Haute-Corse | 0 | |||
DFI-presse - Atlas GéoAgri
Source : Agreste Grandes Cultures décembre 2020
2020-12-18 15:45:57
Différence en hectare par rapport à la moyenne quinquennale (2016-2020)
Département | variation ha | % | ||
02 - Aisne | -8 265 | -3,25 | ||
60 - Oise | -5 374 | -2,42 | ||
80 - Somme | -4 795 | -1,93 | ||
59 - Nord | -18 434 | -2,55 | ||
62 - Pas-de-Calais | -1 739 | -1,26 | ||
77 - Seine-et-Marne | -1 566 | -0,73 | ||
78 - Yvelines | -3 305 | -0,94 | ||
91 - Essonne | -23 861 | -12,02 | ||
92 - Hauts-de-Seine | -5 260 | -9,32 | ||
93 - Seine-Saint-Denis | -3 713 | -7,95 | ||
94 - Val-de-Marne | 0 | |||
95 - Val-d'Oise | -49 | -9,53 | ||
27 - Eure | -84 | -7,89 | ||
76 - Seine-Maritime | -2 069 | -6,13 | ||
22 - Côtes-d'Armor | -35 036 | -10,32 | ||
29 - Finistère | 3 010 | 1,29 | ||
35 - Ille-et-Vilaine | 3 541 | 2,09 | ||
56 - Morbihan | 6 551 | 1,62 | ||
14 - Calvados | -1 584 | -1,18 | ||
50 - Manche | 390 | 0,46 | ||
61 - Orne | -92 | -0,07 | ||
18 - Cher | 397 | 0,41 | ||
28 - Eure-et-Loir | -889 | -0,19 | ||
36 - Indre | 2 896 | 2,21 | ||
37 - Indre-et-Loire | 1 674 | 2,85 | ||
41 - Loir-et-Cher | 4 542 | 3,14 | ||
45 - Loiret | 9 112 | 2,79 | ||
44 - Loire-Atlantique | -29 286 | -15,73 | ||
49 - Maine-et-Loire | 2 313 | 0,75 | ||
53 - Mayenne | -36 769 | -20,36 | ||
72 - Sarthe | -24 486 | -14,64 | ||
85 - Vendée | -6 310 | -3,73 | ||
16 - Charente | -14 425 | -8,92 | ||
17 - Charente-Maritime | -108 963 | -9,61 | ||
79 - Deux-Sèvres | -1 947 | -2,19 | ||
86 - Vienne | -3 664 | -2,93 | ||
08 - Ardennes | -6 278 | -5,76 | ||
10 - Aube | -3 812 | -2,87 | ||
51 - Marne | -14 772 | -15,30 | ||
52 - Haute-Marne | -30 473 | -5,82 | ||
21 - Côte-d'Or | -5 102 | -5,50 | ||
58 - Nièvre | -684 | -0,55 | ||
71 - Saône-et-Loire | 948 | 0,61 | ||
89 - Yonne | -7 182 | -3,59 | ||
67 - Bas-Rhin | -12 019 | -2,20 | ||
68 - Haut-Rhin | -8 288 | -8,69 | ||
54 - Meurthe-et-Moselle | -20 654 | -11,04 | ||
55 - Meuse | -14 004 | -5,14 | ||
57 - Moselle | -22 838 | -16,93 | ||
88 - Vosges | -65 784 | -9,59 | ||
25 - Doubs | -20 066 | -10,08 | ||
39 - Jura | -17 206 | -18,99 | ||
70 - Haute-Saône | 1 770 | 2,64 | ||
90 - Territoire de Belfort | -34 179 | -14,91 | ||
03 - Allier | -69 681 | -11,68 | ||
15 - Cantal | 1 149 | 2,78 | ||
43 - Haute-Loire | 191 | 0,65 | ||
63 - Puy-de-Dôme | 1 340 | 1,96 | ||
19 - Corrèze | -12 923 | -10,42 | ||
23 - Creuse | -9 692 | -5,85 | ||
87 - Haute-Vienne | -11 835 | -8,22 | ||
24 - Dordogne | -4 136 | -8,20 | ||
33 - Gironde | -38 586 | -8,58 | ||
40 - Landes | -1 028 | -5,69 | ||
47 - Lot-et-Garonne | -1 262 | -3,92 | ||
64 - Pyrénées-Atlantiques | -8 546 | -11,58 | ||
09 - Ariège | 4 | 0,06 | ||
12 - Aveyron | -10 832 | -8,43 | ||
31 - Haute-Garonne | -7 820 | -7,33 | ||
32 - Gers | -322 | -1,73 | ||
46 - Lot | -1 268 | -5,75 | ||
65 - Hautes-Pyrénées | -3 032 | -5,77 | ||
81 - Tarn | -12 442 | -7,56 | ||
82 - Tarn-et-Garonne | -85 | -1,05 | ||
01 - Ain | -240 | -1,12 | ||
07 - Ardèche | -199 | -0,92 | ||
26 - Drôme | -524 | -1,02 | ||
38 - Isère | -1 255 | -3,06 | ||
42 - Loire | -212 | -1,88 | ||
69 - Rhône | -86 | -1,07 | ||
73 - Savoie | 989 | 1,40 | ||
74 - Haute-Savoie | -122 | -1,27 | ||
04 - Alpes-de-Haute-Provence | -686 | -0,51 | ||
05 - Hautes-Alpes | -971 | -8,31 | ||
06 - Alpes-Maritimes | -1 557 | -3,88 | ||
13 - Bouches-du-Rhône | -816 | -1,13 | ||
83 - Var | 1 252 | 1,07 | ||
84 - Vaucluse | -242 | -1,14 | ||
11 - Aude | -251 | -0,89 | ||
30 - Gard | 821 | 1,10 | ||
34 - Hérault | 488 | 0,84 | ||
48 - Lozère | -1 276 | -0,34 | ||
66 - Pyrénées-Orientales | -1 382 | -2,71 | ||
2A - Corse-du-Sud | -194 | -4,97 | ||
2B - Haute-Corse | -3 227 | -11,08 | ||
DFI-presse - Atlas GéoAgri
Source : Agreste Grandes Cultures décembre 2020
2020-12-18 15:46:07
camembert {pie}
Le blé tendre représente 62 % de la sole hivernale, l'orge 16 % et le colza 14 %. Le BOC, l'assolement standard français, constitue 92 % de la sole hivernale.
2021 | Blé tendre d'hiver | Blé dur d'hiver | Orge d'hiver | Triticale | Colza d'hiver |
ha | 4733989 | 237376 | 1258070 | 289262 | 1124703 |
DFI-presse - Atlas GéoAgri
Source : Agreste Grandes Cultures décembre 2020
2020-12-18 15:46:16
2020-12-18 15:46:23
La saison 2020 s'achève sur des notes positives. Les bons résultats confortent les trieurs professionnels au sein de la filière semence, et au moment où le Gnis s'ouvre, les trieurs professionnels sont amenés à afficher encore plus leur ambition collective pour répondre aux nouveaux besoins d'une agriculture française en pleine transformation, comme en attestent les cartes du nouveau tableau de la France céréalière.
Alors que de nombreux trieurs dans l'Ouest pouvaient craindre une année difficile en raison des semis impossibles de l'automne 2019, la saison 2020 se révèle être une année positive, tant en termes de volume d'activité que de qualité. L'activité des trieurs a été soutenue par l'arrivée de nombreux nouveaux clients, qui dans les secteurs affectés par les pluies 2019 sont venus compenser la réduction des besoins des agriculteurs qui disposaient de stocks de report. Le mouvement est général et dans toute la France, les trieurs ont eu à satisfaire de nouvelles demandes. Un mouvement vers la semence de ferme qui s'explique tout d'abord par des raisons conjoncturelles : faiblesse relative des cours des blés avant moisson et manque de visibilité économique du à la crise sanitaire. « La semence de ferme a toujours constitué un recours pour les agriculteurs en période difficile », observe Sylvain Ducroquet, Président du Staff. Un nouveau poids au sein de la filière Mais au-delà des circonstances de l'année, le mouvement traduit aussi une évolution de fond. La part de la semence de ferme va croissant depuis plusieurs années. Mais en l'absence de données précises fournies par la filière, les observateurs en sont réduits à des estimations. « Les firmes de produits de protection des semences estiment que plus de 60 % des produits de protection des semences sont aujourd'hui commercialisés en dehors des circuits des stations de la semence certifiée», annonce Sylvain Ducroquet. « La semence de ferme a gagné plus de 10 points de parts de marché durant la dernière décennie », estime-t-il en remarquant que les temps changent et que la profession, qui avait failli disparaître en 1989 sous le coup de mesure d'interdiction gouvernementale, apparaît aujourd'hui comme un acteur indispensable à la transformation de l'agriculture française. Entrer au Gnis sans se diluer « Le Gnis nous ouvre ses portes, nous sommes favorables à nous intégrer à l'interprofession, mais nous ne voulons pas être dilués. Les trieurs professionnels ont des spécificités qui doivent être prises en considération, notamment leur volonté constante de tirer la semence indépendante vers le haut. Nous ne sommes pas les défenseurs d'une semence low cost mais les promoteurs d'une semence de qualité et de proximité. Nous savons répondre au plus près aux besoins des agriculteurs et répondre aux situations les plus inattendues. Nous apportons de la résilience et de l'adaptabilité aux agriculteurs français. Nos services de « traitements différenciés » sont de mieux en mieux reconnus par nos clients. Nous observons qu'au fil des années, ils se montrent beaucoup plus concernés par la question des produits phytosanitaires. Avec nos systèmes de traitement à la carte, nous pouvons à la fois leur permettre de faire des économies et aussi de réduire les quantités de produits chimiques employés pour répondre aux différents enjeux en cours. Des services de qualité et de proximité « Sous l'effet des évolutions démographiques, le profil des clients change, observe Sylvain Ducroquet. Leurs attentes également. Le temps est révolu où ils nous demandaient uniquement un prix. Aujourd'hui, nos clients attendent des services de la part des professionnels de la semence de ferme indépendante : qualité de tri, rigueur d'application, traçabilité, information, précision, adaptabilité. La semence de ferme a changé, elle mise sur le sens des responsabilités des utilisateurs tout en leur apportant plus d'indépendance. »
2020-12-18 15:46:33
Pour sa 33e saison, Philippe Pioger, trieur de semence professionnelle à Chérancé, dans la Sarthe, a enregistré une grande première. « C'est la première fois que je n'ai pas eu à refuser un lot pour cause de fusariose », apprécie-t-il. Entre Pays-de-La-Loire et Normandie, les conditions de la moisson ont été idéales et ont donné de beaux grains avec des PMG souvent supérieurs à 50 g. De bonnes conditions de tri qui ont permis de tenir la cadence avec un bon débit de chantier. « J'ai ainsi pu répondre à une demande en hausse », explique Philippe Pioger. En raison de la faiblesse des cours, les céréaliers de la Beauce ont été plus nombreux à m'appeler, ils cherchaient à économiser entre 40 à 50 ¤ par hectare sur le poste semence. Ce fut pour beaucoup l'occasion de découvrir le haut niveau de performance de la prestation du trieur professionnel. « Ils ont également fortement apprécié de pouvoir réaliser des traitements différenciés entre les lots pour répondre aux différents besoins de protection des parcelles », observe le trieur professionnel, qui a aussi su répondre à des clients qui ont senti le besoin de modifier leur assolement au dernier moment. « Nous apportons de la réactivité aux agriculteurs qui veulent adapter leur stratégie céréalière aux circonstances », analyse Philippe Pioger.
2020-12-18 17:01:51
« Nous avons eu de grandes craintes en raison des stocks de report de semences de l'an passé, au final l'année aura été satisfaisante en Bretagne », lance Franck Le Pocréau, nouveau gérant de l'entreprise basée à Theix, dans le Morbihan. Pour une première saison à la barre, le jeune entrepreneur aurait pu espérer moins de turbulences. « Nous constatons beaucoup de départs à la retraite et de cessations d'activité », regrette-t-il. La vague démographique touche de plein fouet la Bretagne agricole, comme le fichier clients de Le Pocréau Triage. « De nombreux clients disparaissent mais comme les terres à emblaver sont reprises par des exploitations qui s'agrandissent, nos volumes de semences à préparer restent globalement stables », observe le trieur professionnel. Les chantiers grossissent. Le triage de semence de ferme prend une autre dimension. « La technique suit, sur ce point je n'ai aucune inquiétude. Nos stations mobiles sont largement aussi performantes que celles des stations fixes. La question fondamentale concerne la ressource humaine et la sauvegarde des compétences dans le milieu agricole, considère Franck Le Pocréau. Nous ne sommes pas différents de nos clients, pour nous aussi la question essentielle est le renouvellement et la formation de nos équipes », assure le jeune entrepreneur pour qui l'avenir passera aussi par la valorisation du métier de trieur professionnel indépendant de semence .
2020-12-18 14:53:58
2020-12-18 15:47:21
Le 17 novembre 2020 le Staff a tenu son assemblée générale en mode visioconférence. Le bureau a été réélu et a reçu mandat de la part des adhérents de poursuivre et de mener à bien les négociations avec le Gnis.
2023-06-28 18:10:46
En 2020, le STAFF regroupe 40 entreprises exerçant une activité de tri-préparation de traitement de semence. Les entreprises du STAFF cumulent ainsi plus de 100 stations mobiles de tri-préparation de semence et emploient environ 120 salariés.
2023-06-28 18:10:56
Président Sylvain Ducroquet 06 77 79 22 37 Vice-Président Jean-Louis Courtot 06 73 87 95 01 Vice-Président Julien Grasset 06 03 41 79 00 site web : https://trieur-semences.fr Contact presse DFI-presse 06 24 98 69 68 f.delaunay@dfi-presse.fr
2023-06-28 18:11:06